750 grammes
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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 19:40
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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 18:54

 

Ingrédients :

                Préparez d’avance 6  belles cuisses de poulet mcharmline (farcis) avec l'ail le jus de citron, le persil et un peu de sel.

  •                 1,5 kg de coings, lavés et moitié épluchés. Retirez le cœur et les pépins. Coupez-les   en quatre.
  •                 2 oignonscoing.jpg
  •                 Gingembre
  •                 Poivre
  •                 1 safran
  •                 1 cuil. à soupe de sucre
  •                 Huile d'olive
  •                 Beurre
  •                 Cannelle poudre
  •                 Un petit bâton de cannelle
  •                 ½ citron confit  

 

 

 

Préparation:

Dans une marmite, faites revenir (à feu doux) les 2 oignons hachés à l’huile d’olive avec un petit morceau de beurre. Ajoutez les 4 cuisses, sel, pincée de poivre, ½ cuillère à café de gingembre, safran, et un peu de cannelle (poudre).tournez de temps en temps les cuisses de poulet pendant 5 à 7 minutes.

Ajoutez de l’eau (ne couvrez pas les cuisses) ,1/2 citron confit et le petit bâton de cannelle, puis couvrez et laissez cuire. (30 à 40 minutes).

Une fois les cuisses  cuites, retirez les (ôtez aussi le bâton de cannelle). Versez les morceaux de coings et laissez cuire en ajoutant 1 cuillère à soupe de sucre. Laissez mijotez pendant 10à 15 minutes,  à fin d’obtenir une sauce onctueuse.

Mettez les cuisses au four après avoir étalé dessus un peu de beurre. Sortez-les lorsqu’elles deviennent d’orées

Plat à servir chaud.

Facultatif : décoration aux amandes ou aux olives rouges.

 

 
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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 17:26

 

 

 

 

 Voici le reportage que M6 a censuré il y a quelques mois.. Désolé pour ceux qui mangaient chez KFC

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 14:17

la-mauve.jpg

Ingrédients:

2 bouquets de mauve (khobbiz)
1 bol de persil et de coriandre hachés

1 oignon
4 gousses d'ail
 huile d'huile d'olive
1 citron confit

1 tomate
cumin

Poivre

gingembre
paprika
Piment fort (selon votre gout)
Sel
olives rouges

 

 


Préparation:

Lavez la mauve, nettoyer-la bien puis hachez-la.
Faite-la cuire dans 2 litres d’eau avec l'ail, la tomate  et l’oignon hachés. Ajoutez le bol de persil et de coriandre, le piment (facultatif), ½ citron confit, ½ cuillère à café de gingembre, et ½ cuillère à café de paprika,  salez,  poivrez et laissez cuire dans une marmite à feu moyen de 30 à 45 minutes.

Une fois cuit, versez le contenu dans un égouttoir et laissez bien égoutter ( l’eau égouttée on peut s’en servir pour faire une soupe aux légumes ou comme sauce pour un couscous au mauve) .

 

Dans un poêle, faites chauffez de l’huile d’olive, et rajoutez la mauve. Remuez en ajoutant du cumin et du jus de citron confit (la  peau aussi).parsemez les olives rouges pour plus de gout. Laissez mijoter quelques minutes avant d’éteindre.

 

 A servir chaud.

La plante pousse partout au maroc, et c'est le moment d'en profiter.

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 13:06

 

logo-ocvh-hallal.gif

 

 

 

Suite à plusieurs questions en privé sur la viande certifiée Halal, il est vrai que AVS est un très bon "label" garantissant que la viande est halal. Les frères qui y travaillent sont très sérieux, et y a pas de problème de ce côté-là, et qu'Allah les récompense...

 

Cependant, ce qu'il faut bien comprendre  qu’AVS n'a pas le monopole de la viande halal en France.

 

Et il est grave de dire sans aucune preuve que la viande n'est pas halal sous le simple prétexte qu'elle n'est pas certifiée AVS. Ceci porte atteinte à la crédibilité des autres organismes musulmans de bonne foi qui vendent des viandes halal.

 

Donc si une personne vous dis que tel ou tel organisme (autre que AVS) vend de la viande qui n'est pas halal, je vous invite à lui demander tout simplement qu'il vous amène les preuves de ce qu'il vous dit in cha Allah.

 

Qu'Allah vous facilite

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 13:56

viande importée des pays des mécréants

Shaikh 'Abdul-'Azz ibn ' Abdullah ibn Baz

 

Question : Qu’en est-il des viandes importées de l'extérieur (c'est-à-dire à l'extérieur du Royaume d'Arabie Saoudite) et des poulets surgelés, pour lesquels nous ne connaissons pas les méthodes d'abattage, certains savants ne soutiennent pas leur achat ?

 

Réponse : Si les viandes mentionnées sont importées des pays des Gens du Livre (c'est-à-dire des juifs et des chrétiens), il est légal de les manger tant que vous ne connaissez pas quelque chose qui prouve leur interdiction. Ceci en raison de la Parole d'Allah, le Très-Haut :

 

« Vous sont permises, aujourd’hui, les bonnes nourritures. Vous est permise la nourriture des gens du Livre, et votre propre nourriture leur est permise » [sourate Al-Ma'ida :5]

 

Le fait que certaines maisons d'abattage dans certains pays des Gens du Livre abattent les animaux d’une manière qui n'est pas légiférée, n’implique pas l’interdiction de la viande abattue importée des pays des Gens du Livre, jusqu’à ce que vous sachiez que cette viande abattue (que vous avez) provient d’une maison d'abattage qui abat d’une manière qui n'est pas légiférée. Parce que le principe de base est que la viande est légale et sûre jusqu’à ce que l'on connaisse quelque chose qui le contredit.

 

Article tiré du site assalafi.com

 

Source : Al-Fatawa min Kitabid-Da'wa, Vol. 1, pp. 249-251.

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 13:48

La gélatine et les additifs

 

 

 

Pas une semaine ne passe sans qu’on nous pose la question de la gélatine, des émulsifiants, des additifs… Pas une semaine ne passe sans qu’une nouvelle liste d’additifs interdits ne circule sur le net, toujours plus longues, bientôt on publiera des livres pour cela… Dans les faits, ces listes sont souvent inexactes (et soit dit en passant, les listes d’associations de consommateurs sont beaucoup mieux faites et plus exactes que celles des « sites islamiques »). Tous les émulsifiants peuvent POTENTIELLEMENT être d’origine animale, ce qui ne veut pas dire qu’ils le soient. Mais, le but de cet article n’est pas de débattre sur ce qui est d’origine animale ou pas, mais uniquement de voir quel est le jugement religieux sur cela. Où sont les paroles des savants sur ces sites ? Qui juge de ce qui est licite ou illicite ? Encore et toujours : « Et si vous divergez en quoi que ce soit, rapportez-le à Allah et Son Messager. »

 

 

 

 

Question posée à shaykh Al-‘Uthaymîn

 

 

 

Question : Noble shaykh, quel est le jugement sur les aliments qui contiennent de la gélatine ou de la gélatine de vache ?

 

Réponse : Si nous savons que la vache est morte sans l'action de l'homme ou que le sacrificateur ne l'a pas égorgée de manière légiférée ou que c'est une personne dont le sacrifice ne nous est pas permis, alors c'est une bête morte (maytah, donc illicite), il n'est pas permis de la manger. Si un Majûsi (adorateur du feu) égorge une vache, elle est illicite, même s'il prononce le nom d'Allah et fait couler le sang. Et si un musulman égorge une vache, mais d'une manière non légiférée, elle devient illicite et est considérée comme une bête morte.

 

Et s'il en prend une partie et la mélange avec autre chose et que persiste la trace de son goût, de sa couleur ou de son odeur, (le mélange de deux) est interdit. Et si cette partie est dissoute et ne laisse aucune trace, il n'y a aucun mal (à en consommer), car les Compagnons mangeaient du fromage des Majûs (adorateurs du feu), or le sacrifice des Majûs est illicite. Ceci, car on ne prend que peu de ces matières grasses dans le fromage et que son goût n'apparaît pas dans la nourriture. Cela prouve que la chose qui ne laisse pas de trace, n'a pas d'effet (sur l’aliment final qui peut être consommé). »

 

Source : Liqa'ât Al-Bâb Al-Maftûh, n° 1170

 

 

Question posée à shaykh Al-Albânî

 

Question : Une question concernant la nourriture, il y a un type de chocolat ou plutôt la plus grande partie des types de chocolat, contiennent une quantité d’alcool lors de la fabrication, mais il est dit que cela s’évapore lors de la fabrication, cela prend-il le jugement du fromage dans ce cas ?

 

Réponse : Cette question demande des explications dont j’ignore si vous avez connaissance ou non. Cette quantité est-elle petite ou grande ? Est-il vrai qu’elle s’évapore que la quantité soit petite ou grande ? Cela est-il vrai ?

 

Q : un frère chimiste a fait des recherches sur cela et c’est ce qu’il dit. La quantité ajoutée s’évapore totalement lors de la fabrication.

 

R : A partir de là, ou comme nous avons dit à ton compagnon, selon ta parole (et ta responsabilité), nous répondons à ce type de question en parlant de ce qui se rapporte aux médicaments. Nous savons tous qu’il est écrit sur une grande partie des médicaments : taux d’alcool 10%, 15%, moins ou plus, et plus encore l’eau de cologne. En ce qui concerne ces médicaments et les chocolats sur lesquels tu interroges : s’il est vrai que cela se passe comme tu l’as décrit (évaporation), il est permis de les consommer de les vendre et de les acheter aux mécréants, mais il est interdit de les fabriquer dans les pays musulmans. Pourquoi cette différence ? Il est clair que les médicaments sont plus importants que le chocolat, car le chocolat fait partie des choses superflues alors que les médicaments fait partie des choses nécessaires. Malgré tout, il n’est pas permis de fabriquer dans un pays musulman un médicament dans lequel il y a de l’alcool. Pourquoi ? Car cela implique de ceux qui le fabriquent de faire de l’alcool, de presser du raisin pour en faire de l’alcool, et cela est totalement interdit dans les pays musulmans, d’après ce que nous savons de la parole du prophète (salallahu’ alahi wasalam) : Allah a maudit dix personnes dans le vin : celui qui le boit, celui qui le sert, celui qui le vend, celui qui l’achète, celui qui le presse, celui qui le transporte, celui à qui on l’apporte…jusqu’aux dix types cités dans le hadith. Donc faire un médicament qui contient de l’alcool nécessite de presser le raisin pour en faire de l’alcool et celui qui le fait est maudit, donc cela n’est pas permis. Mais si cela nous parvient des pays de mécréance qu’Allah a décrits en disant qu’ils n’interdisaient rien et ne rendaient rien licites, (cela est permis). Donc ce médicament, s’il n’enivre pas en grande quantité, il est permis de le boire car c’est un liquide. Ainsi nous revenons au chocolat et nous disons que si la parole de celui qui t’a informé est authentique et que effectivement l’alcool s’évapore lors de la fabrication, cela n’enivre pas et il est permis d’en consommer. Mais je répète et j’insiste, il n’est pas permis de les fabriquer dans les pays musulmans. La réponse est claire ?

 

Source : Silsila al-huda wa nûr, cassette 491 (Ecouter le shaykh)

 

 

Question posée à shaykh Ibn Bâz

 

Question : Quel est le jugement sur la mise en garde annoncée dans un colloque aux USA mentionnant que certains produits contenaient de la chair de porc, comme des savons, des pâtes, des fromages… Avez-vous eu connaissance de ce colloque et de ces produits ?

 

Réponse : Nous avons été interrogé sur ces produits et sur ce colloque, et cela a été transmis aux autorités compétentes du Royaume (d’Arabie) qui ont montré que rien de cela ne parvenait dans le Royaume, et rien ne nous montre le contraire de ce qu’ils ont rappelé, disant que certains produits provenant des pays des Gens du Livre contenaient de la chair ou de la graisse de porc. Et la règle de base est que les choses sont permises jusqu’à que l’on prouve son contraire, d’après la Parole d’Allah : « Ô vous les croyants, mangez des bonnes choses que Nous vous avons attribuées et remerciez Allah si c’est vraiment Lui que vous adorez », et Allah est celui qui accorde le succès.

 

Source : Majmû’ fatâwâ wa maqâlât, volume 5.

 

 

Question posée à shaykh Al-Albânî concernant le savon fabriqué à partir de graisse de porc :

 

Ainsi il ne convient pas de différencier dans ce qui est introduit entre la chair de porc ou la chair du bétail (non égorgé légalement), car le premier est illicite et impur et le deuxième est également illicite et impur. Ainsi, il apparaît, et Allah est plus savant, que nous ne regardons le départ de la fabrication du savon lorsqu’ils introduisent du porc qui est illicite, mais nous regardons le résultat final, et comme nous l’avons dit souvent précédemment, les œuvres ne valent que par leur fin. Nous donnons un exemple cité par les juristes, tout en se rappelant que ceux-ci ont divergé sur le hadith précédent : « Toute peau tannée est pure », cela comprend-il les peaux illicites, en particulier le chien. Certains l’ont assimilé à la globalité du hadith et d’autres l’ont exclu, et ceux qui ont exclu le chien ont exclu a fortiori le porc. Mais le hadith est global et n’est pas spécifié comme facilité pour la Communauté. Je reviens à notre exemple et je dis : lorsque les savants ont dit que la transformation était purificatrice, il y a dans le désert différents éléments naturels comme le vent, la pluie, le soleil qui ont transformé ce cadavre en sel. Celui qui le regarde maintenant voit uniquement que c’est du sel, il goûte et c’est du sel, alors que d’autres peuvent savoir que cela vient de la terre et que cela a été transformé par les éléments en sel. Et il n’y a aucune différence, ce sel est licite pour toi et lui, bien que lui en connaisse l’origine et toi non. Venons-en au dernier exemple, ce sel vient d’un porc mort (non égorgé), il est illicite pour deux raisons, il était d’abord illicite (en tant que porc) puis il est mort (sans être sacrifié), ténèbres sur ténèbres. Ce porc a été transformé en sel, de goût et de nature… Mais toi tu dois regarder le résultat, c’est du sel licite et pur, et on ne peut te contredire sur cela même si on connaît l’origine de ce sel : un porc mort. Les actions ne valent que par leur fin, et tant que le résultat est licite et pur c’est ce qui nous est demandé de prendre en considération. Nous voyons ce savon et peu nous importe qu’ils aient introduit une impureté et l’aient transformée par une méthode chimique en un savon purifiant et parfumé… Nous devons regarder le résultat et nous n’avons pas à regarder au début du processus.

 

Source : Silsila Al-Huda wa Nûr, cassette 91 (Ecouter le shaykh)

 

 

Question posée à shaykh Ar-Râjihî

 

Question : Le frère Ibrâhîm du Danemark demande quel est le jugement sur la gélatine extraite des animaux interdits ?

 

Réponse : Les animaux interdits sont une impureté ainsi que ce que l’on peut en extraire, car les animaux interdits sont une impureté en ce qui concerne la nourriture et tout ce que l’on peut en extraire est impur, donc il ne faut pas l’utiliser.

 

Source : http://www.sh-rajhi.org/rajhi/?action=Download&file=Audio/Lectures/11-9.rm

 

 

Question posée à shaykh ‘Ubayd Al-Jâbirî

 

Dans une session de questions-réponses sur Paltalk, shaykh ‘Ubayd a été interrogé sur les multiples ingrédients parfois inconnus que l’on trouve dans les aliments, il a répondu en rappelant que le musulman avait un règle de base de laquelle il ne s’écartait pas et qui est que la base pour les choses est qu’elles sont pures jusqu’à ce que l’on montre qu’elles contiennent quelque chose d’illicite. A partir du moment où l’on sait qu’il y a quelque chose d’illicite dedans, l’aliment entier devient illicite…

 

On voit donc que les avis des savants divergent, les uns voient la permission, les autres non. Le musulman attaché à sa religion ne peut se contenter de dire « untel a dit », quelle que soit cette personne, c’est pourquoi il faut essayer de comprendre le fondement de leur divergence. En fait, les savants ont divergé sur cette question bien avant l’invention de tous les produits chimiques que l’on trouve de nos jours. Et toute la question repose sur ce qu’on appelle Al-Istihâlah, c'est-à-dire la transformation d’un corps, le passage d’un état à un autre. Selon l’avis que l’on adopte sur la question, l’aliment final sera licite ou non, même s’il contient au départ un composant illicite. Shaykh Al-Bassâm nous résume les avis des savants et nous explique de quoi il en retourne :

 

Al-Istihâlah (la transformation)

 

Les savants ont divergé sur la purification de l’impureté par la transformation, c'est-à-dire le passage d’un état (d’impureté) à un autre (pur).

 

Abû Hanîfah et Ahl Az-Zhâhir (Les savants qui se sont attachés excessivement au sens apparent des textes) ont été d’avis que l’impureté était purifiée par la transformation, c’est aussi un des avis rapportés de l’imam Mâlik et Ahmad, et c’est également l’avis de shaykh ul-Islâm ibn Taymiyyah.

 

La majorité des savants sont d’avis que la transformation ne purifie pas l’impureté, et c’est l’avis de Mâlik, As-Shâfi’î et Ahmad. Leur preuve est que le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a interdit de manger la bête qui mange ses excréments (jalâlah) et de boire son lait car sa nourriture est impure.

 

Shaykh ul-Islâm ibn Taymiyyah a dit : « Ce qui est juste est que cela est pur s’il ne reste aucune trace de l’impureté, ni goût ni couleur ni odeur, car Allah a permis les bonnes choses et interdit les mauvaises, et (le jugement) suit nature de la chose et son état et si cela redevient du vinaigre, cela rentre dans les bonnes choses (sa parole concerne la transformation du vin en vinaigre qui a déjà été abordée dans un autre article).

 

Shaykh Muhammad ibn Ibrâhim Âl As-Shaykh a dit : La transformation purifie l’impureté, c’est là l’avis authentique et les preuves à ce sujet sont clairs.

 

La divergence des savants :

 

Les savants sont unanimes sur le fait que l’eau pure fait disparaître l’impureté, mais ils ont divergé sur les huiles et les solides, font-ils disparaître l’impureté ou non. Abû Hanîfah et ceux qui l’ont suivi sont d’avis que l’impureté peut être purifiée dans tout lieu et par tout corps pouvant faire disparaître l’impureté, que ce soit une huile ou un solide. Les trois autres imams sont d’avis que les lieux ne peuvent être purifiés que par de l’eau pure, exception faite de l’essuyage avec un solide (istijmar) après avoir accompli ses besoins.

 

Ibn Rushd a dit : la cause de leur divergence est de savoir si la disparition de l’impureté par l’eau consiste seulement à dissiper (désagréger) sa nature (ce qui la compose), dans ce cas tout ce qui peut dissiper la nature de l’impureté est égal à l’eau, ou l’eau a-t-elle une spécificité que l’on ne retrouve pas ailleurs ?

 

Abû Hanîfah s’est appuyé sur des hadiths et des récits des compagnons, parmi lesquels celui rapporté par Abû Dâwûd d’après Abû Hurayrah, le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « Si l’un d’entre vous marche sur une impureté, la terre est un moyen de purification. » Et aussi par ce qui est rapporté par At-Tirmidhî d’après Umm salamah qui a dit au prophète (salallahu’ alayhi wasalam) : « Je suis une femme qui allonge son vêtement et je marche en des endroits sales. » Le prophète lui dit : « (La terre sur laquelle tu marcheras) après le purifiera. »

 

C’est un des avis de l’imam Ahmad, et c’est aussi l’avis d’Ibn ‘Aqîl et shaykh Taqî Ad-Dîn.

 

Shaykh ‘Abd Ar-Rahmân As-Sa’dî a dit : Ce qui est authentique est que si l’impureté disparaît par un moyen quelconque, elle est purifiée, de même si elle passe d’un état d’une chose mauvaise à l’état d’une chose bonne, elle est totalement purifiée par cela, car l’impureté dépend de la souillure, si elle est présente ou non.

 

Source : Tawdhih Al-Ahkâm (1/138-139)

 

En conclusion, nous demandons au frères et aux sœurs de ne pas nous écrire pour ne demander si oui ou non on peut consommer des aliments contenant de la gélatine ou des émulsifiants, le problème est exposé ci-dessus et c’est à vous de chercher, de regarder les preuves, d’interroger plus encore les savants. Notre but était seulement d’exposer scientifiquement (religieusement) cette question, au lieu de se contenter de faire passer des listes, et même si nous avons un avis personnel, ce n’est pas à nous de trancher la question pour les  frères et sœurs.

 

Wallahu ‘alam

Et c’est Allah qui accorde le succès.

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 13:34

Le vinaigre

 

 

Pour nous qui découvrons la science jour après jour, il est des questions de la vie courante qui peuvent prendre une ampleur démesurée. Parmi ces choses, le fait de consommer du vinaigre de vin (nous ne parlons pas du vinaigre de noix ou de citron que l’on peut trouver dans certaines régions). Il est incroyable de voir comment l’ignorance peut conduire à l’excès : d’un côté ceux qui regardent ceux ceux qui consomment du vinaigre comme des pervers, des gens qui refusent la vérité ; et de l’autre ceux qui ne veulent rien entendre, ne se donnant même pas la peine d’interroger les savants. Et entre les deux, il y a ceux qui cherchent (qu’Allah nous mette parmi eux), ceux qui craignent de se nourrir et de nourrir leurs familles de choses illicites et que cela empêchent leurs invocations d’être exaucées par Allah.

Pour toute chose, nous revenons aux savants : « Demandez aux gens de science si vous ne savez pas ». Et celui qui revient vers les savants verra qu’ils ont divergé sur cette question, chacun étant sur une preuve du Qur’an et de la Sunna. Cette divergence les a-t-elle amenés à s’insulter, à se séparer ? Jamais ! Les gens de la sunna respectent la divergence si elle est appuyée sur des preuves du Qur’an et de la sunna avec la compréhension de nos pieux prédécesseurs.

Ici, notre objectif est de proposer, aux frères et s½urs, un exemple représentatif de chaque avis. A vous ensuite de chercher, d’interroger plus et de craindre Allah dans ce qui vous semblera l’avis le plus fort, après étude des preuves. Tout en gardant à l’esprit que celui qui est à côté de vous dans le rang a peut-être un avis différent sur la question, et que cet avis lui aussi est basé sur des preuves et des paroles dans savants de la sunna.

 

I) Ceux qui voient l’interdiction

 

Ils sont nombreux, parmi les salafs et les contemporains. Pour illustrer ce point de vue, vous avons choisi un extrait du merveilleux livre At-Ta’liqat Ar-radhya ‘Ala Ar-Rawdhat An-Nadya qui est un livre de remarques, de commentaires du Muhaddith Muhamad Nasir Din Al-Albani sur le livre Rawdhat An-Nadya d’un autre Muhaddith, Sidiq Hasan Khan (qu’Allah leur accorde à tous deux Sa miséricorde et qu’Il les élève en degré). Nous avons choisi ce livre car le shaikh cite clairement les preuves et reprend synthétiquement les avis de shaikh Al-islam ibn Taymia (pour plus de détails on peut revenir vers Majmu’ Al-Fatawa) et Ibn Al-Qayim.

 

Jugement sur la transformation du vin en vinaigre

 

Cela est interdit, la preuve est le hadith rapporté par Ahmad, Abu Dawud, At-Tirmidhi, d’après Anas ibn Malik qui rapporte qu’on a demandé au prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) si on pouvait transformer le vin en vinaigre, il répondit : « Non ».

Ahamd, Abu Dawud, At-Tirmidhi rapportent également que Abu Talha interrogea le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) à propos de deux orphelins qui avaient hérité (des barriques) de vin. Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) lui dit : « jette-les ». Abu Talha dit : « Puis-je les transformer en vinaigre ? » le prophète répondit : « Non ».

 

Ibn al-Qayim  a dit :

 

« Et sur ce sujet (il y a des récits) authentique de Abu Zubayr, Jabir, ‘Umar Ibn Al-Khattab, et nous ne connaissons aucune différence entre les compagnons, et les gens de Médine ne cessent d’interdire cela.

Al-Hakim a dit : « j’ai entendu Abul Hassan ‘Ali Ibn ‘Isa Al-Hiri dire : j’ai entendu Muhammad ibn Ishaq dire : j’ai entendu Qutayba ibn Sa’id dire : je suis arrivé à Médine à l’époque de Malik et je suis allé voir Qâdh (ou un juge) et je lui ai dit : tu as du vinaigre d’alcool ? Il me dit : Gloire à Allah ! Alors que le prophète l’a interdit ? Qutayba dit : puis je suis revenu après la mort de Malik et je leur ai rappelé cela et personne ne me l’a reproché.

Et ce qui est rapporté de ‘Ali disant qu’il utilisait le vinaigre, et de ‘Aisha qui dit qu’il n’y a rien de mal en cela, il s’agit du vinaigre de vin qui s’est transformé seul, sans intervention extérieure. »

 

Et c’est cet avis qu’à choisi Le grand savant, shaikh Rabi’ ibn Hadi Al-Madkhali (qu’Allah le préserve) lorsqu’il a répondu à la question suivante :

 

Quel est le jugement sur l’utilisation du vinaigre tiré du vin et de l’alcool ?

 

Réponse : Si le vin se transforme en vinaigre, seul, sans intervention humaine, cela est permis. Mais s’il est transformé (par quelqu’un) cela n’est pas permis ; car on a interrogé le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) sur le takhlil (la transformation du vin en vinaigre) et il l’a interdit, et ce vin était à des orphelins et (malgré la perte de biens que cela représentait pour eux) le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a refusé (qu’on le transforme en vinaigre). Si le vinaigre vient tout seul, que c’est Allah qui a transformé le vin en vinaigre (sans intervention humaine), cela est licite, mais si on le transforme cela n’est pas licite.

Question : Et si on ne sait pas comment est fabriqué le vinaigre ?

Réponse : Le vinaigre est transformé (par des gens) et non pas tout seul, et si les habitudes dans le pays est que l’on transforme le vin en vinaigre, le jugement se fait sur ce qui est le plus répandu. C’est cela le plus répandu et ils ne le laissent pas jusqu’à ce qu’il se transforme seul, le jugement dépend de ce qui est le plus courant. Vous savez que les gens utilisent des choses pour transformer le vin en vinaigre ? Vous le savez ? Répondez-moi !

 

: Oui , mais on peut ne pas savoir.

 

Shaikh Rabi’  : Non ! Vous savez que leurs habitudes et de transformer le vin en vinaigre.

 

: Oui, nous savons qu’ils transforment le vin.

 

Shaikh Rabi’  : S’ils le font, alors non (ce n’est pas licite)…

 

II) Ceux qui voient la permission

Là encore, beaucoup de savants ont vu la permission et un de ceux qui a le mieux résumé l’ensemble de la question (et des avis) est le grand savant, le juriste Muhamad Ibn Salih Al-‘Uthaymin (qu’Allah lui fasse une large miséricorde) dans une des perles que le shaikh a laissé à la communauté Sharh Al-Mumti’ ‘ala Zâd Al-Mustaqni’.

 

L’auteur (Sharaf Din Al-Hajawi) dit : « Si (le vin) est transformé en vinaigre, il ne devient pas pur »,

 

Shaikh Al-‘Uthaymin  : la preuve est le hadith de Anas ibn Malik qui rapporte qu’on a demandé au prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) si on pouvait transformer le vin en vinaigre, il répondit : « Non ». Cela montre qu’il n’est pas permis de transformer le vin en vinaigre, et si cela n’est pas permis mais que le vin est quand même transformé, il ne devient pas pur. Car c’est quelque chose sur laquelle il n’y a pas l’ordre d’Allah et de Son messager (salallahu ‘alayhi wa salam), c’est donc nul et rejeté, car le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) dit : « Celui qui accomplit un acte sur laquelle il n’y a pas notre ordre. (Son acte) est rejeté. ».

 

Comment est-ce que cela se fait : le vin (la vigne), lorsqu’il est transformé en vin, donne de la mousse, il bout (du verbe bouillir), comme s’il y avait un feu en dessous, non pas avec force, mais il frémit seulement, et (l’alcool) monte à la surface. Le takhlil (la transformation en vinaigre) consiste à verser dedans un produit : du vinaigre (déjà fait) ou autre chose, qui transforme l’alcool en vinaigre, le fait redescendre, et fait disparaître l’ivresse (l’alcool) qu’il contient. Voilà en quoi consiste le takhlil.

Premièrement, le takhlil est-il permis ? Et si nous disons que c’est interdit et que quelqu’un le fait, le vinaigre (obtenu) sera-t-il pur ?

 

D’après la parole de l’auteur : cela ne devient pas pur et le takhlil n’est pas permis. Et il n’y a aucune différence entre le vin du vinaigrier (le professionnel) et le vin d’un autre. Car certains parmi les savants ont fait une exception pour le vinaigrier, car celui-ci est rarement touché (en mal) par le vinaigre ou l’alcool, et si nous lui interdisons de faire du vinaigre, nous lui enlevons son gagne pain. Mais ce qui est authentique c’est qu’il n’y a pas de différence et le vin doit être renversé (jeté) et on ne doit pas en faire du vinaigre.

 

Mais si, malgré tout, il est transformé en vinaigre, l’auteur voit qu’il ne devient pas pur, même si son caractère enivrant disparaît, car lorsque le vin est transformé en vinaigre il perd son caractère enivrant.

 

D’autres savants ont dit : si il est transformé en vinaigre : l’acte est illicite mais cela devient pur, car ce qui en faisait une impureté est le caractère enivrant qui a désormais disparu, et il (le vinaigre) est désormais licite (halal).

 

D’autres parmi les savants ont dit : si il est transformé en vinaigre par ceux pour qui cela est permis, comme les juifs et les chrétiens, (le vinaigre) est licite et pur, et si il est transformé par celui qui n’ pas le droit de le faire (le musulman), (le vinaigre) est illicite (haram) et impur. Cet avis est plus proche (de la vérité) que le deuxième avis.

 

On a donc trois avis :

 

Premier avis : le takhlil est illicite pour le musulman, mais s’il le fait, cela devient-il pur ? Ce qui est connu du madhab (hanbali) est que cela ne devient pas pur, car le caractère enivrant a disparu par un acte illicite, cela n’a donc aucun effet, au contraire du vin qui se transforme seul (sans intervention humaine) en vinaigre qui devient pur et halal. Ce qui est transformé par un acte illicite n’est pas permis.

 

Deuxième avis : s’il est transformé en vinaigre et que le caractère enivrant disparaît, cela devient licite mais l’acte lui reste illicite, car le jugement reste lié à la cause, qu’elle ait disparu ou non.

 

Troisième avis : s’il est transformé par celui pour qui cela est permis, il devient licite, et si il est transformé par celui pour qui ce n’est pas permis, cela reste illicite et impur. Cet avis est le plus proche (de la vérité), ainsi le vinaigre qui vient des juifs et des chrétiens est licite et pur, car ils l’ont fait en croyant que cela était licite, c’est pourquoi on ne leur interdit pas de boire du vin. »

 

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 19:03

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Préparation : 20mn - cuisson : 90mn

 

 

 

1 gras double de mouton, 1/2 kg de pois chiches, 500g de riz,  bouquet de persil et de coriandre,2 oignons, une tomate, 2 gousses d'ail, 1 piment, 3 cuillères à soupe d'huile, 1 cuillère à café de sel, une pincée de poivre noir,  une pincée de gingembre, 1 cuillère à soupe de paprika, une demi cuillère de rass-elhanout, ainsi que de cumin et du safran, jus d’un demi citron.

Préparation :

Nettoyer et laver correctement les tripes.



Ingrédients :

Mettre de côté un grand morceau( de tripe) pour pouvoir le plier en deux après l'avoir farcie avec un peu d'ail, d'oignon, de persil, de citron, du sel et du poivre.

Couper une partie des tripes en petits morceaux (on peut même ajouter  des petits morceaux de poumons.)

Faire bouillir le riz.

Couper le piment en des.

Le bouquet de persil et de coriandre haché.

Dans un saladier:

Mettre les morceaux des tripes (et des poumons).ajouter: 300g de pois chiches, le riz, l'oignon, l'ail, la tomate, le piment en dés, le persil et la coriandre hachés, le jus de citron, trois cuillère à soupe d’huile, une cuillère à café de sel, une pincée de poivre noir, une cuillère de paprika, une pincée de poivre, une pincée de gingembre, une demi cuillère de rass-elhanout ainsi que le cumin et le safran.

Mélanger bien.

Coudre avec un fil et une aiguille le grand morceau de tripe de façon à former une poche( ou plusieurs poches) . Laisser une ouverture, remplir la poche avec tous les ingrédients du saladier. Coudre l’ouverture qui reste.

laisser absorber pendant 4 minutes.

Dans une marmite, faites tourner dans l’huile un oignon en dés et un peu d’ail. Ajoutez la poche et laisser revenir pendant 4 minutes et ajouter 1 à 2 litres d’eau (selon la qualité des pois chiches).laissez bouillir un peu. Ajoutez les 200 g de pois chiches, du sel, du gingembre, et du poivron et laisser cuire pendant 1h15.

Quelques minutes avant de retirer  la marmite du feu, ajoutez un peu de persil et de coriandre et un fil d’huile d’olive, arroser de citron, et laissez mijoter.

Plat à servir chaud.

 

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 22:56
Préparation : 1h30 - 2h00
Cuisson : 2 x 10 mn

Ingrédients (pour 8 personnes, soit environ une trentaine nems)
- 300 g de dinde Halal maigre haché 
- 2 boîtes de miettes de crabe
- 1 gros oignon émincé
- 3 gousses d'ail écrasées
- 6 champignons noirs réhydratés et coupés en lamelles
- 3 champignons shitaké réhydratés et coupés en lamelles (champignons parfumés japonais, en vente dans les épiceries asiatiques)
- 1/2 paquet de vermicelles de soja réhydratés et coupés en tronçons
- 1 oeuf entier
- poivre
- 1 cuillère à soupe de Nuôc Màm
- 1 cuillère à café de sel de glutamate

Sauce :
- 1/2 tasse d'eau tiède
- 1/2 tasse de Nuôc Màm
- 1 citron vert
- 1 cuillère à soupe de sucre
- 1 gousse d'ail
- un peu de carottes râpées (facultatif)
- sambal/purée de piments (facultatif)

Préparation :


Pour réhydrater les vermicelles et les champignons, les laisser environ 10 mn dans un bol d'eau chaude. Les couper ensuite aux ciseaux.

Faire la farce en mélangeant bien tous les ingrédients dans un saladier jusqu'à obtention d'un mélange homogène.
Mettre une cuillère à soupe de farce au bord d'une galette de riz réhydratée quelques secondes dans de l'eau chaude et posée ensuite sur un linge sec. Rouler la galette une fois, replier les bords vers l'intérieur, et finir de rouler.

Faire frire les nems en 2 étapes dans une friteuse pendant environ 10 mn à chaque fois (si possible attendre plusieurs heures, voire le lendemain, avant de les frire à nouveau), jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés, puis servir avec de la salade verte, des feuilles de menthe et de la sauce pour nems.

Cette dernière se prépare en mélangeant le Nuôc Màm à une quantité égale d'eau tiède. Ajouter le sucre en poudre et remuer jusqu'à ce qu'il soit dissout. Ajouter alors le jus du citron vert et la gousse d'ail écrasée.
Certains ajoutent un peu de carotte râpée et une pointe de couteau de purée de piments pour un goût un peu plus relevé.

Laisser reposer la sauce quelques heures pour que tous les arômes se mélangent avant de l'utiliser.
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  • : Cours de cuisine et charcuterie HALLAL
  • : Youcef (Marc) Chef cuisinier, diplômé en cuisine et charcuterie traiteur, formateur, critique culinaire… Donne cours en france et à l’international ( dernier exemple de cours ; restaurant à Dubaï et au Maroc formation des cuisiniers), égorgeur halal (suivant la réglementation) Création de cahiers des charges pour certification Halal youcef@cuisine-charcuterie-hallal.fr
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  • Critique culinaire Halal, et professeur de cusine diplomé independant
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